(pourquoi, comment, avec qui, quand, …)
Suite à un temps d’échange et de réflexion entre les conseillers fédéraux et le bureau exécutif
sur la situation politique actuelle et l’avenir d’EELV : s
ynthèse présentée en plénière par Michel Thomas, rapporteur du groupe de travail.

Bilan :
Difficulté entre faire le bilan d’une direction du parti et faire le bilan d’une évolution majeure de notre société. Au fond nous sommes-nous adaptés à cette évolution ?

Assises :
L’écologie politique se répartit entre trois grandes directions plus toutes celles qui sont dans les associations. Pour demeurer un parti écologique autonome, Il nous faut retrouver le lien avec les associatifs qui représentent plus de militants écologistes que l’ensemble des membres écolos des partis. Etre à l’initiative d’assises régionales ouvertes à l’ensemble des sympathisants, militants, intéressés de l’écologie pour définir ensemble les positionnements, les pistes, les besoins organisationnels.

Le risque de ne pas faire : explosion d’EELV vers En Marche, un PS Hamon (ou ce qu’il en fera) et FI (si FI résiste aux législatives). Quatrième voie : un parti autonome de l’écologie politique à définir.

Bilan
Pas de culture partagée. Manque de formation. Nécessité d’un bilan alors que de nouveaux partis politiques se mettent en place. Regarder ce que font les partis écologistes en Europe, par exemple le parti wallon Ecolo. (voir la note de Frédéric Supiot en annexe). Voir ce qui nous a empêché de conserver notre volonté d’être autonome. Perte de notre capacité d’imagination et du lien avec les associations. Rejoindre le courant Parti Socialiste ou le courant France Insoumise ? Comment veut-on fonctionner ? Analyser les convergences et les divergences entre ceux qui font le choix Macron, le choix Hamon, le choix France Insoumise, le choix autonomie.

Assises
Relancer l’écologie politique, Quel besoin de quel parti pour l’écologie politique ? Une coopérative ? Une fédération ? Réunir tous les écologistes qui sont sur le terrain des luttes (ZAD, immigration, agriculture biologique, …). Il faut atteindre une masse critique pour exister politiquement comme force autonome. Organiser des assises régionales pour bien répondre aux attentes des militants en tenant compte des réalités locales. Ouvrir largement ces assises, y compris en dehors des organisations ouvertement écologiques, comme par exemple ATD Quart Monde. Comment redéfinir le projet écologique ? Débat à organiser rapidement dans le contexte de recomposition rapide actuel.

Annexe
Commentaire de Frédéric Supiot

Suite à mon intervention lors de l’atelier, suggestion de fonctionnement interne, inspiré d’Ecolo :

  • AG/congrès avec maximum 3 équipes de cosecrétaires (en 2012 à Ecolo : une fundi/laïque, une realo, une mouvementiste/sociétale, par exemple), pas 6 (2008 Lille) ou 8 (2006 Bordeaux)
  • Pas de motion/tendance organisée comme telle entre chaque AG/congrès
  • Conseil fédéral resserré à 60 membres, par exemple, se réunissant un jour par mois, élu exclusivement par les régions, indépendamment de l’AG/congrès, chaque fédération régionale faisant monter des délégués pour 2 ans
  • Bureau exécutif de 6 membres, se réunissant une fois par semaine, élu par l’AG/le congrès
  • Réunions de concertations élus/cadres internes à fréquence variable (au moins une fois par mois) en fonction de l’actualité politique
  • Un statut de sympathisant à 0 ou 1 euro, sans pouvoir décisionnel, mais avec possibilité de participer aux réunions internes pour passer d’un collectif de 4.500 à ?
  • Organisation d’écolabs physiques une fois par mois, avec une technologie MOOC (cours en ligne) pour atteindre l’ensemble des militant-e-s.

Texte non soumis au vote

thumbnail of synthese-atelier_assises_2017_CF_2017051314
Revenir aux principales décisions du Conseil fédéral des 13 et 14 mai 2017