Question de l’adhésion large à notre projet dans la société,
de la pédagogie et de la façon dont on donne envie, etc.
Suite à un temps d’échange et de réflexion entre les conseillers fédéraux et le bureau exécutif
sur la situation politique actuelle et l’avenir d’EELV : synthèse présentée en plénière par Danièle Persico et Dominique Trichet Allaire, rapporteures du groupe de travail.
– Tour de table : une douzaine de personnes dont 10 femmes et 2 hommes. Nous ne sommes pas le seul parti à porter un projet écologiste (JLM, BH)
– Cadrage : notre projet écologiste est celui de « bien vivre » le livre étant sur la table.
Etats des lieux | Proposition |
– Trop de temps passé à l’interne par rapport à l’externe | – Travail sur la hiérarchisation du temps, prioriser les actions en fonction des objectifs
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– Insuffisance de formation des adhérents | – Accompagner, former les nouveaux adhérents, revisiter les fondamentaux |
Pédagogie
– Le projet écolo est complexe et nous sommes inaudibles auprès du grand public
– Notre projet est polyvalent |
– ll faut partir des gens là où ils sont, partir de leur situation et de leurs besoins, et non imposer notre vision.
– Adapter les méthodes pédagogiques en fonction du public X
– savoir se recentrer sur un sujet à fond, le comprendre et le faire comprendre ( exemple le revenu d’existence) – Créer des évènements sur des thèmes.
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Communication externe
– Mauvaise communication, outils de communication non adaptés
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– Travailler sur la communication (punchline, marketing politique), développer des outils de communication notamment créer une chaine Youtube EELV
– S’inspirer de la manière de faire des partis ecologistes européens et se faire former par eux. – Importance de communiquer sur l’aspect économique : produire des documents simples avec des éléments chiffrés pour le budget des ménages ( transport, énergie…) |
– Journées d’été bon outil à faire connaître | – Un adhérent un invité |
– Fracture sociétale entre nous et le grand public
– Distorsion forte entre nos habitudes et comportements (CSP++) et ceux du grand public – Tendance au mépris, et donneur de leçon (« on vous l’avait bien dit ») |
– Nous sommes souvent présents aux côtés des associations dont nous partageons les actions mais il est important de rencontrer les gens qui ne nous ressemblent pas, notamment via les associations sportives.
– Pas assez de terrain pas assez d’éducation populaire – Faire preuve de modestie
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– Manque de présence dans les mobilisations locales NDDL, Nucléaire…alors que nous en parlons beaucoup | – Les copains dont on partage les mobilisations comme FI sont beaucoup plus présents sur des actions concrètes que nous.
– Etre présents en dehors des périodes électorales |
– Fonctionnement interne
– On ne se respecte pas assez, on se parle mal |
– Se respecter, avoir de la tenue, « s’aimer » |
– – Manque de visibilité, d’identité politique, on ne sait pas trop qui on est | Se faire une identité
– Une ou des chansons écolos qu’on reprendrait dans les manifs comme on reprend l’internationale ! – Porter un clivage fort en particulier sur la croissance par rapport aux autres partis |
– Actions de nos élu-e-s mal connus | – Faire connaître, à tous les niveaux les actions des élu-e-s EELV qui s’investissent (et c’est le plus grand nombre) et font bouger les lignes.
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– Rôle des commissions | – Mutualiser le travail des commissions
– S’appuyer sur les jeunes écologistes |
Dans le chapitre propositions pédagogiques Dominique Trichet-Allaire propose de rajouter des éléments qui n’ont pas été dits lors notre atelier :
-Utiliser les méthodes interrogative, affirmative, magistrale, etc.
– Travailler et développer les outils pédagogiques : les quizz, la dérision (ex. du nouveau Code du travail de Caroline de Haas), les mises en situation (tri des déchets), etc.
Nous avons essayé de rapporter au plus près ce qui avait été dit dans l’atelier par les participant-e-s en restant dans la question posée « Comment faire émerger notre projet écologiste ». Pour nous il s’agissait d’éléments concrets.
Des participant-e-s peuvent être frustrés de ne pas s’y retrouver lorsque effectivement leur intervention a porté sur une analyse politique, théorique qui entrerait plutôt dans l’atelier refondation.
Texte non soumis au vote
Revenir aux principales décisions du Conseil fédéral des 13 et 14 mai 2017