Avec la déclaration de politique générale de la Première ministre, tant attendue depuis la nouvelle donne politique issue des élections législatives, le cap tracé, dans ses grandes lignes, ressemble à s’y méprendre à la précédente législature.

Une vision centrée sur la baisse des cotisations sociales et de la fiscalité au détriment du financement des services publics, une vision manquant d’ambition sur le défi climatique et la transition écologique sinon l’absurde rappel du nucléaire comme solution à la crise de l’énergie, une vision marquée par le productivisme et le soutien d’un modèle de développement creusant les inégalités et ne permettant pas de concilier justice climatique et justice sociale. 

Rien de concret sur la crise de l’hôpital, rien sur l’école sinon la volonté de s’inscrire dans la continuité des réformes Blanquer, aucune ambition pour répondre à la crise de la Vème République,  et par ailleurs, le rappel de la réforme des retraites qui inquiète nombre de nos concitoyens et concitoyennes.

Pour EELV, cette déclaration de politique générale, ressemblant à un inventaire à la Prévert, est inquiétante dans la mesure où elle ne marque aucune inflexion significative par rapport à la politique menée ces cinq dernières années. Beaucoup de promesses générales dans un contexte marqué par la défiance des français·es vis-à-vis d’un gouvernement n’ayant pas obtenu de majorité absolue à l’Assemblée nationale.

Alain Coulombel, porte-parole d’EELV